Texte de Naoual charif, poétesse MAROCAINE /Traduit de l’arabe PAR Khalid Chebihi

By

Tu n’es plus loin comme tu l’étais,

Tu es maintenant sous l’herbe, celle de ma mémoire.

Quant à ta langue qui déchiquetait mes rêves,

Je l’ai ababdonnée seule en dehors du sol.

Voilà, j’ai creusé ta tombe avec les griffes d’une chatte qui n’a pas d’utérus.

Et j’ai fait fondre mon amour humain
Jusqu’au jaillissement du sol rouge.
Quant à ton nom, j’en ai fait un paillasson devant la porte,
chaque fois qu’une joie rentre,
elle s’essuit les pieds dessus.

•••••••••••

NAOUAL CHARIF

Texte de Nawal Charif, poétesse marocaine

Traduit de l’arabe par Khalid Chebihi

Collages by

Posted In ,

Leave a comment

Discover more from SULFUR EDITIONS

Subscribe now to keep reading and get access to the full archive.

Continue reading